vendredi 4 décembre 2015

Vidéo de démonstration d'EFT

Une démonstration de l'EFT a été organisé en 2014, dans le cadre d'une formation Power PNL animé par Paul Pyronnet. La démonstration EFT a été réalisée par Jean-Michel Gurret, un formateur et praticien en EFT, également responsable de l'IFPEC, L'institut Français de Psychologie Énergétique et Clinique.

Cette vidéo est réalisée pendant la fête de la musique. L'intervention est réalisée auprès d'une chanteuse qui ne peut plus se produire en public depuis plusieurs années. A la suite de l'intervention, elle chantera devant une partie de l'auditoire.

mardi 1 décembre 2015

Des cours de surf pour améliorer son bien-être

Il n'y a pas de saison pour faire du surf. Surtout si vous êtes en dépression... Au Royaume-Uni, le système de la santé publique (National Health Service, NHS) a débloqué £10.000 (environ 12.000 euros) pour aider les jeunes à lutter contre la dépression, l'autisme, le manque d'estime de soi... par la pratique du surf.

Pour s'inscrire au Wave Project, rapportent nos confrères du Huffington Post UK, il faut être âgé de 8 à 21 ans et être recommandé par son école, les services sociaux ou par exemple, une association caritative pour le deuil.
Pour l'instant, les résultats sont très positifs. Pourquoi ça marche? Notamment, parce que ça n'a pas l'air d'être une thérapie.
"Ce qui est super, c'est que ça n'a pas l'air d'être une thérapie pour ces jeunes, mais il y a des principes thérapeutiques derrière, comme la réduction de l'anxiété, la promotion de la confiance et du bien-être", explique Joe Taylor, qui a dirigé le projet.
Les jeunes ont alors le sentiment d'avoir un nouveau challenge, et ils découvrent qu'ils ont des capacités qu'ils n'auraient jamais soupçonnées.
C'est le cas de Brandon, qui souffre de trouble du déficit de l'attention, et qui a énormément gagné en confiance.
"Désormais, je suis plus content de me faire des amis et j'ai moins peur d'être au milieu d'un groupe, au lieu de rester debout dans l'ombre. Entreprendre de nouveaux challenges comme celui-ci m'aide à aller de l'avant. Je me sens plus concentré et je n'ai pas peur de faire des choses différentes."
Deux docteurs volontaires, Laura Bond et Sarah Colpus, ont étudié ce projet. Leur questionnaire, rempli par une centaine de ces jeunes ayant participé au Wave Project, montre que pour une majeure partie, la confiance, l'estime de soi et le bien-être se sont améliorés après, ainsi que les résultats scolaires.
Récemment, ce sport a été aussi utilisé pour rééduquer des militaires blessés et traumatisés. On n'a donc pas fini de vanter les vertus du surf.
huffingtonpost.fr
Institut Français de Psychologie Energétique et Clinique : IFPEC.

lundi 30 novembre 2015

Alzheimer : être bilingue retarde l’apparition de la maladie de 5 ans

Selon des chercheurs britanniques, parler plus d’une langue permettrait de retarder la survenue des différentes formes de démence, comme la maladie d’Alzheimer.

Une étude menée par les chercheurs de l’Université d’Edinbourg (Grande-Bretagne) auprès de 650 patients, montre qu’être bilingue a des bénéfices inattendus sur la santé. Cette étude publiée dans la revue professionnelle Neurology montre qu’être polyglotte retarde l’apparition des formes de démence, comme la maladie d’Alzheimer.
Pour chaque participant à cette étude, le nombre de langues parlées a été évalué et le diagnostic de démence posé ou non. Il s’est avéré que les personnes qui parlaient au moins deux langues, recevaient un diagnostic plus tardif pour la maladie d’Alzheimer et les démences vasculaires. Et ce, indépendamment de leur niveau d’études. En revanche, le nombre de langues parlée ne semble pas avoir de l’importance : que vous soyez bilingue, trilingue ou plus, le diagnostic est en moyenne retardé de 5 ans.
D’autres études plus poussées sont maintenant nécessaires pour découvrir quel est le mécanisme exact qui explique ce bénéfice inattendu du bilinguisme sur la santé de nos neurones. Selon les chercheurs britanniques, il se pourrait que la conversion bilingue entre les sons, les mots et les structures grammaticales soit un entraînement cérébral naturel (donc plus efficace) pour le cerveau.
source : topsante.com
publié via www.ifpec.org

samedi 28 novembre 2015

Peut-on guérir par le souffle ?

Respirer, tout le monde sait le faire. Mais connaissons-nous vraiment les pouvoirs de notre souffle ? Pour les yogis, exercer sa respiration est l'un des secrets de la plénitude émotionnelle, physique et mentale. Explications.

La pièce est dans la pénombre. Pas un bruit, si ce n’est celui d’un souffle lent, profond, semblable à la respiration d’un enfant endormi. Inspiration. Silence. Expiration. Ce chuchotement feutré s’étire, jusqu’à durer parfois une minute. D’ordinaire, en ce laps de temps, un homme respire seize fois.
En yoga, cette pratique s’appelle la respiration psychique. Porte d’entrée vers un état méditatif, elle est aussi l’une des clés d’une technique ancestrale de guérison nommée Prana Vidya.

La source de l’énergie

En sanskrit, Vidya signifie connaissance, Prana la force de vie qui nourrit tout l’univers. « Cette notion n’est pas spécifique à la tradition indienne », note Christian Möllenhoff, fondateur de l’école de Yoga et Méditation Paris. C’est le Qi des Chinois, le Mana des Polynésiens, le champ d’énergie subtile exploré par les guérisseurs européens…
« Cette énergie est intimement liée à la respiration, explique l’enseignant. En chinois, le même mot peut désigner les deux. En suédois, le terme qui veut dire “souffle” fait aussi référence à l’esprit, l’essence. » Comme si respirer ne permettait pas seulement de remplir nos poumons d’air mais de canaliser le Prana, d’en irriguer notre corps subtil. « Notre façon de respirer est le miroir de ce que nous sommes et ce que nous vivons. Voyez comme elle s’accélère sous le coup d’un stress », comme un événement peut nous couper le souffle, comme nous soupirons de soulagement lorsqu’une situation se détend… « En influant consciemment sur notre respiration, nous pouvons agir sur notre état. En la forçant à se ralentir ou à s’interrompre un moment, nous confrontons les tensions et les peurs qui sont à l’origine de nos émotions, de nos pensées, de nos attitudes, et bloquent le Prana. Si le souffle devient calme, l’esprit cesse de s’agiter, l’énergie se libère, le corps psychique se purifie, la santé se renforce, la vie intérieure s’épanouit. »
Ainsi en va-t-il dans Prana Vidya. Lentement, consciemment, par la respiration psychique et la visualisation des différents points et canaux d’énergie qui parcourent le corps (« équivalents des méridiens de la médecine chinoise »), la pratique amène à ressentir et activer le « champ de Prana » pour dissoudre les blocages, réveiller et harmoniser les flux d’énergie… Jusqu’à parvenir, « une heure et demie d’immobilité plus tard », à une telle connexion et maîtrise de l’énergie psychique « qu’on peut la diriger vers une zone précise de son corps, mais aussi vers une autre personne, par la pensée », témoigne Christian Möllenhoff.

Dissoudre les tensions

La technique est puissante, mais elle ne s’enseigne traditionnellement que dans le cadre d’une retraite d’au moins quinze jours, à des pratiquants expérimentés. « Il existe d’autres exercices de respiration plus accessibles et très efficaces », indique Christian Möllenhoff. Regroupés sous le nom de Pranayama (« maîtrise du Prana » en sanskrit), ils sont d’ailleurs à la base du yoga : « A l’origine, les postures physiques, ou Asanas, n’étaient là que pour préparer le corps à la respiration et à la méditation », souligne l’enseignant.
Si le Prana et la dimension énergétique de l’être ne sont pas adoubés par la science, plusieurs chercheurs se sont penchés sur les vertus du Pranayama. Ainsi, à la fin des années 80, une équipe de l’Université de Cologne a découvert, en étudiant la pression sanguine, le rythme cardiaque, et l’activité cérébrale de professeurs de yoga, que la respiration psychique les plongeait dans un état de relaxation dit « alpha », permettant à la fois de se détendre, reprendre des forces, se libérer des pensées quotidiennes, faire émerger des idées créatives, clarifier l’esprit et se recentrer. Soumis à des perturbations extérieures, les yogis ne sont pas sortis de l’état alpha, preuve que la pratique rend aussi moins réactif, plus robuste face aux aléas.
Les scientifiques de l’Université de Cologne ont également constaté que la respiration alternée – un autre exercice essentiel de Pranayama –, régulait le système nerveux, équilibrait l’activité des deux hémisphères du cerveau, et y augmentait non seulement les ondes alpha mais les ondes béta, symptomatiques d’un état de concentration et d’activité intense.
A la clé donc : une étonnante alliance d’énergie et de sérénité, de créativité et d’efficacité. « Quand j’ai commencé à pratiquer la respiration alternée, mon humeur s’est équilibrée, confirme Christian Möllenhoff. Au lieu d’osciller entre excitation et déprime, elle s’est ancrée dans un espace de contentement et de calme. Cet exercice accroît aussi ma vitalité. Si je fais la respiration alternée et psychique lorsque je suis fatigué, ensuite, spontanément, je vais m’attaquer aux tâches que je laissais traîner ! »
D’autres recherches, encore, pointent les effets sur l’asthme, les rhumes, les bronchites, les allergies respiratoires… « La respiration alternée m’aide à me défaire de mes migraines », constate également une élève de l’école de Yoga et Méditation. Christian, lui, a découvert qu’elle le rendait plus fort physiquement : « Un jour, après une séance, je me suis mis à charrier de lourdes pierres pour un projet de construction. Ma puissance m’étonnait moi-même ! »

En pratique

Envie de vous lancer ? Commencez par la « respiration de vague », dont les effets peuvent être « impressionnants pour qui n’a jamais pratiqué ». Allongé au sol dans un endroit paisible, respirez profondément par le nez en gonflant votre ventre d’air, retenez le souffle puis faites passer cette « bulle » du ventre au thorax, puis du thorax au ventre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous ne puissiez plus retenir le souffle. Expirez, laissez votre respiration se calmer, puis recommencez deux fois. Essayez aussi après expiration. « Pour moi, c’est un excellent moyen de dénouer les tensions, commente un élève de l’école de Yoga et Méditation. Physiques, d’abord, au niveau du ventre. Emotionnelles et mentales, ensuite, lorsque la sensation remonte vers la poitrine et la tête. »
« Si vous combinez cette pratique à la respiration alternée, les effets seront encore plus sensibles », poursuit Christian Möllenhoff. Assis le dos droit, aussi confortablement que possible, en tailleur, lotus ou demi-lotus, restez immobile quelques minutes. Une fois le calme établi en vous, posez l’index et le majeur de la main droite sur votre front. Fermez la narine droite avec le pouce, puis inspirez lentement par la narine gauche. Fermez-celle-ci avec l’annulaire, libérez la narine droite, et expirez doucement. Recommencez en sens inverse : inspiration par la narine droite, expiration par la gauche. Faites six autres cycles, sans vous arrêter. A mesure que l’exercice devient plus facile, augmentez jusqu’à onze cycles, puis tâchez de ralentir la respiration, de la rendre fluide et régulière.
Pour aller un cran plus loin, retenez le souffle après chaque inspiration, selon un rythme précis : comptez deux temps pour l’inspiration, huit pour l’apnée, quatre pour l’expiration. Faites cinq cycles. Quand vous êtes à l’aise, comptez trois, douze, six. Puis quatre, seize, huit… L’inconfort au départ est inévitable. Essayez de rester détendu, ne vous mettez pas la pression. Et concentrez-vous sur le compte des respirations, pour éviter que les pensées s’agitent et « consomment du Prana ». Si votre mental s’évade, revenez au souffle. « C’est le sésame d’une pratique calme et efficace », dont les bénéfices se feront rapidement sentir.
« Guidé par un bon professeur, on peut les ressentir dès la première fois », encourage Christian Möllenhoff, mais leur pérennisation passe par la régularité : « Pratiquer une fois par semaine, c’est déjà un bon début. » Tous les jours, c’est encore mieux, de bon matin à jeun ou à distance d’un repas, car « il est impossible de respirer lentement et de bien retenir le souffle si l’on n’a pas digéré ». A vous de jouer : expérimentez, observez combien la pratique change la face de votre journée. Petit à petit, elle pourrait même faire émerger d’autres perceptions, ouvrant à une nouvelle approche du réel… Mais ça, à chacun de le découvrir.
inrees.com

vendredi 27 novembre 2015

Surdoués pour la vie

Nombre d'individus développent de forts potentiels d'intelligence sans le savoir. Dans la vie quotidienne, ils doivent gérer leur complexité. Pas toujours simple.

Ce samedi 12 octobre, ils ont décidé de se réunir dans la salle de conférence de La Manufacture, à Nantes, pour une réunion pas comme les autres. Ils appellent cela Intelligence Day. «Ils», ce sont les membres de Mensa, une association très sélecte créée à Oxford en 1946. Elle compte aujourd'hui près de 110.000 membres à travers le monde et un peu plus d'un millier en France. Pour en être membre, une seule condition: avoir un QI au-dessus de 130, c'est-à-dire faire partie des 2 % de la population considérés comme les plus intelligents. Au cours de ces réunions interviennent des psychologues, des scientifiques, des parents ayant des enfants surdoués, des adultes à haut potentiel intellectuel qui viennent raconter leurs expériences.
Les Français savent, depuis 1992, grâce à l'émission de télévision de Jean-Marie Cavada «La Marche du siècle», que des enfants surdoués peuvent rencontrer des difficultés dans un cadre de formation classique. Mais ils savent moins que la surdouance perdure et peut aussi compliquer la vie des adultes jusqu'à être vécue comme un véritable handicap. «La surdouance ne disparaît pas avec l'âge, explique la psychologue Monique de Kermadec auteur du livre de référence L'Adulte surdoué, paru en 2011 (Albin Michel). Elle a même tendance à s'accroître. L'hypersensibilité et la réactivité émotionnelle, ce souci de perfectionnisme qui peut hanter les personnes à haut potentiel intellectuel également.»
Alors que, en France, la question a été assez peu étudiée, les Anglo-Saxons s'intéressent depuis de nombreuses années à ces adultes à fort potentiel intellectuel. Des groupes ont notamment été suivis sur des décennies grâce à une étude entreprise par Lewis Terman dans les années 20. Il a repéré 1444 enfants et ne les a pas lâchés. Surnommé les «Termites», ces individus développant un QI supérieur à 140 ont été étudiés même après la disparition de Terman en 1956.
Vivre sa différence d'intelligence n'est pas toujours facile
La question qui se pose est bien sûr de savoir si tous ont vécu heureux, fait des carrières exceptionnelles… Ça n'est pas le cas. Seul l'écrivain Ray Bradbury est sorti du lot. D'autres ont eu des parcours assez chaotiques (études ratées, échec à l'université…). Ce travail scientifique a révélé quelques points essentiels. Les «Termites» ayant mieux réussi que les autres sont souvent issus d'un milieu plus évolué culturellement. «Il ne faut pas en conclure hâtivement qu'il n'y a des surdoués que dans les classes favorisées, nuance Monique de Kermadec, mais plutôt que, plus un individu est coupé d'un environnement qui lui ressemble, plus il va développer un mal-être et une difficulté à vivre sa différence d'intelligence.» C'est vrai à l'université, mais aussi dans l'entreprise et encore plus dans une société comme la France où le principe d'égalité et le formatage des cursus d'excellence pèsent lourdement sur ses brillants éléments rentrant difficilement dans les moules.
L'histoire est pleine de ces personnes à fort potentiel qui, une fois qu'ils ont trouvé leur voie, racontent les difficultés qu'ils ont traversées. La pianiste Hélène Grimaud a décrit à quel point elle a dû travailler pour imposer sa différence. Son génie, bien que révélé dans le domaine de la musique - elle a été reçue première à l'unanimité à l'âge de 13 ans au conservatoire de Paris -, n'a pas totalement canalisé ses difficultés sociales. Elle passe de longs moments loin du monde avec ses amis les loups. «Ce sont eux qui m'ont socialisée, dit-elle. Ils m'ont appris à vivre dans le moment, ce que je n'arrivais pas à faire avec les hommes.» L'actrice Jodie Foster, surdouée reconnue, a aussi témoigné à travers sa fiction, Le Petit Homme, de la difficulté de s'intégrer. Jacques Attali, sorti major de Polytechnique avec des résultats impressionnants, ne cache pas non plus que son potentiel, révélé au lycée, l'a singularisé aux yeux des autres. Quand on lui demande s'il se reconnaît des dons particuliers, il a, comme beaucoup de personnes à haut potentiel, tendance à les minimiser. L'homme est capable de diriger un orchestre à ses heures perdues et dit tourner les pages de la partition dans sa tête… Avant d'ajouter, comme pour se dédouaner, qu'il n'a pas l'oreille absolue et qu'il n'a donc rien d'un génie.
Un projet mondial pour comprendre le cerveau
Assumer leur différence, c'est la grande difficulté de ces personnes à haut potentiel intellectuel. La science parvient aujourd'hui à analyser quelques paramètres de cette hyperintelligence sans pour autant pouvoir tout expliquer. «Du point de vue génétique, il est impossible aujourd'hui de savoir si la surdouance se transmet, affirme le docteur Bernard Sablonnière. En revanche, des études réalisées grâce au développement des IRM (imageries par résonance magnétique) ont permis de localiser des activations particulières du cerveau. Richard Haier, de l'université Irvine, en Californie, a identifié un réseau de connexions bien individualisées chez ceux qui obtiennent de très bons résultats aux tests d'intelligence. C'est dans la rapidité et l'efficacité des connexions entre les neurones que semble se nicher la performance intellectuelle de certains individus.»
Un projet mondial appelé Connectome Humain, qui vise à regrouper les résultats de 35 centres d'imagerie à travers le monde, a débouché sur des informations très intéressantes allant dans ce sens. Elles ont révélé que, si les mêmes régions du cerveau se mettent à fonctionner chez tous les individus quand il s'agit de réfléchir, la vitesse de l'échange des informations entre les différentes parties du cerveau diffère suivant l'âge mais aussi l'étendue des connaissances, l'état émotionnel ou la capacité de concentration.
Chez certaines personnes l'intelligence se révèle une véritable pathologie, comme l'écrivain et poète Daniel Tammet, qui souffre du syndrome d'Asperger et développe des capacités de synesthésie permettant, par association, de développer des capacités hors du commun. Daniel Tammet parle 12 langues et a appris l'islandais en une semaine. Il a une fascination toute particulière pour les chiffres. Ils lui ont permis de se sociabiliser, affirme-t-il. Dans son ouvrage autobiographique Je suis né un jour bleu, il résume sa philosophie de vie: «L'important n'est pas de vivre comme les autres, mais parmi les autres.» Une pensée que reprend la psychologue Monique de Kermadec: «Ces personnes ont une véritable quête de sens et il est essentiel qu'elles arrivent à trouver leur chemin. Elles peuvent vraiment enrichir le monde si on leur donne toute leur place et si on accepte leur différence.»
figaro.fr
photo : L'actrice Jodie Foster se définit comme une «ruminatrice obsessionnelle».

vendredi 20 novembre 2015

Comment prendre en charge les victimes souffrant de stress aigu avec l'EFT ?

Les récents événements qui se sont déroulé à Paris ont marqués profondément les esprits. Les victimes et les personnels hospitalier ont été confrontés à des scènes assimilés à des scènes de guerre. Un nombre non négligeables de victimes directes et indirectes souffrent de stress aigu suite à ces événements. Même des personnes qui ne sont pas situé à Paris ont pu être impacté émotionnellement suite à l'impact social et l'impact visuel des images qui ont pu être véhiculé ces derniers jours dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Le personnel médical n'est pas nécessairement préparé à agir sur le stress à ce niveau là. L'EFT fait parti des outils qui peuvent être utilisé pour prendre en charge les victimes d'attentats. Jean-Michel Gurret est formateur sur l'EFT et propose un webinar gratuit de plus d'une heure dans le but de se relever du traumatisme des attentats.
Le webinar est particulièrement utile pour les psychothérapeute et praticien en EFT qui seront amené à travailler sur le stress qui fait suite aux attaques de vendredi 13 novembre 2015.
A savoir : l'IFPEC propose des formations de tous niveaux sur l'EFT à destination de personnel médical ou de particulier qui auraient subit un traumatisme et qui souhaite s'initier à l'EFT pour leur propre besoin.

mardi 17 novembre 2015

TRICHER FAIT DU BIEN

Ces derniers temps, on ne peut pas vraiment dire que les exemples de tricherie aient manqué. Entre le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, les longues années de mensonge de Lance Armstrong et les cas de fuites au bac, il y a de quoi faire. Et puis, ne nous mentons pas, les Français sont des tricheurs. Pourtant, ce vil acte peut parfois créer un sentiment agréable d'autosatisfaction, constate le Journal of Personality and Social Psychology.

A travers une série d’études, les chercheurs se sont penchés sur le ressenti des tricheurs en leur donnant différents tests écrits. Ceux qui ont triché se sont sentis bien. Même dans le cas où tricher entraînerait une non-validation des résultats, ceux qui l’ont fait ressentaient plus d’autosatisfaction que ceux ayant joué le jeu.
Plus surprenant encore, les tricheurs ayant reçu un rappel à la fin du test expliquant à quel point il était important de ne pas tricher se sentaient encore mieux que ceux n’ayant rien reçu.
«Il est perturbant de voir que les gens se sentent mieux après avoir triché, car il y a un renforcement émotionnel du comportement, signifiant qu’ils pourraient d’avantage recommencer», constate Nicole E. Ruedy, auteure de l’étude et chercheure à l’université de Washington.
Un tel comportement pourrait s’expliquer par un phénomène de groupe, remarque l’étude:
«Il est possible que quand un ensemble de personnes coordonnent leurs efforts pour tromper le système, cela accentue le plaisir du tricheur en répartissant la responsabilité en cas de conséquences négatives et en construisant un sens de la camaraderie.»
Le Time rapporte que de tels résultats ont surpris les spécialistes du genre, comme David Callahan auteur The Cheating Culture: Why More Americans Are Doing Wrong to Get Ahead (La culture de la triche: pourquoi plus d'Américains font de mauvaises choses pour être en tête) pour qui «les tricheurs se sentent souvent en conflit ou pas super».
«Montrer des personnes se sentant bien après avoir commis une transgression morale est plutôt novateur», a expliqué au New York Times Scott Wiltermuth, professeur assistant à l’université de Californie du Sud, qui a écrit sur le comportement éthique et n’était pas impliqué dans l’étude.
Les conclusions de ces recherches sur le «plaisir du tricheur» guident les chercheurs vers d’autres études plus poussées sur la compréhension des émotions et leur influence sur la morale et l’éthique. De la fraude fiscale au téléchargement illégal, les implications concrètes sont nombreuses.
Slate.fr
publié par ifpec.org