vendredi 6 novembre 2015

PAUVRE GANGSTER

Statistiquement, les gangsters sont 10 fois plus frappés par les troubles psychopathologiques que le reste de la population.

Des psychologues britanniques ont répertorié les troubles psychologiques sur un échantillon de 4664 jeunes hommes, dont 108 étaient membres d’organisations criminelles. Les bandits sont plutôt dérangés mentalement…
Quelque 86 pour cent présentent un trouble de la personnalité antisociale (tendance à mépriser et violer systématiquement les droits d’autrui, observable dès l’enfance), 67 pour cent sont alcooliques, 59 pour cent présentent des troubles anxieux, 57 pour cent ont une dépendance aux drogues, 34 pour cent on fait une tentative de suicide et 25 pour cent sont psychotiques. Ces proportions sont entre 10 et 100 fois plus élevées que dans la population générale. Certains gangsters en cumulent plusieurs (par exemple, un alcoolique dépendant aux drogues, antisocial et suicidaire).
La forte prévalence des troubles anxieux et des psychoses serait liée au traumatisme causé par l’exposition fréquente à la violence. Et le fort taux de suicide serait une conséquence du fait que l’agressivité impulsive peut aussi bien se tourner vers les autres que contre soi-même. Non, il ne fait pas bon être gangster.
Source : IFPEC, Cerveau&Psycho - Sébastien Bohler

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